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Thierry : badaudeur, baladin, flânocheur, épicurien...

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Je suis le type qui a créé ce site, un flanocheur, un badaudeur, un baladin épicurien. Je n'ai ni le temps ni l'envie de devenir un expert, je suis juste pressé de vivre de belles expériences. Un de mes grand père est un réfugié Basque espagnol et l'autre serait peut être un prisonnier russe évadé. Moi je suis né le 2 mars 1964 en France, dans un pays où rien n'est impossible si on veut bien y croire et arrêter de râler. Pour l'heure je suis encore en bonne santé, ma fille est une belle jeune femme en devenir et j'ai su m'entourer de belles personnes. J'ai donc tout ce qu'il faut pour être heureux et je l'avoue, je le suis parfois, ici et maintenant. Pas envie d'attendre en espérant le paradis.......

Au fil des années et des rencontres je me suis forgé un caractère, un tempérament comme le disent certains. J'ai compris que rien n'était acquis pour la vie. Le mot indéfectible me dérange. Les jours et les mois passent, les bons moments succèdent aux maux du quotidien, les bonnes surprises effacent les coups durs. Et puis un matin tu te lèves et sans le savoir, tu viens de mettre en route un projet un peu fou, un peu décalé, à contre courant. Tu veux changer de trajet pour aller au boulot...Donc, si tu as de la suite dans les idées, quelques temps après, tu ne fais plus le même trajet pour aller au boulot. C'est peut être que tu as changé d'employeur, ou bien de logement ou de moyen de locomotion, ou de compagne ou compagnon ou bien tu as été enlevé par des extra terrestres qui se régalaient de garbure. Ou bien alors tu as gagné au loto..... C'est ce qui m'est arrivé. Non je n'ai pas gagné au loto, mais j'ai changé de vie. Divorce, puis achat d'un appart, puis vente, puis achat d'un appartement à retaper, puis vente, puis achat d'un autre appart (toujours à crédit). La vie quoi...... Pendant ce temps les années défilent, ta fille grandi, elle part étudier ailleurs. Tes cheveux deviennent un peu plus clairs et clairsemés, tu es un peu moins efficace sur les tatamis de judo, tu as du mal à résoudre une équation à zéro inconnue, tu danses moins vite sur la musique de Saturday Night Fever. Bref tu vieillis et surtout tu te dis que cela ne va pas s'arranger. Il faut donc réagir et vite, avoir de nouveaux projets.

Faire partie d'une troupe de Samba, d'un groupe de djembé, enseigner le judo, apprendre à piloter un avion, passer un brevet de pilote de planeur montagne, passer le permis bateau, passer le bac (pas celui de la rivière mais l'autre), un BTS, un DUT informatique, atteindre le premier niveau de plongée. Profitons, en France l'éventail des associations et des clubs est colossal, énorme, géant, gigantesque, grandiose, gros, immense, imposant, large, majestueux, monumental, abyssal, ample, considérable, démesuré, illimité, important, spacieux. Bref, tu peux tout faire, tout apprendre à tout âge. De plus les intervenants, les moniteurs, les enseignants qui en font partie sont la plupart du temps très compétents, diplômés et bénévoles afin de proposer des tarifs abordables. Alors dépêchez vous de trouver l'association ou le club qui vous accueillera pour pratiquer l'activité de vos rêves et vous permettra de vous faire du bien, de vous valoriser.

Un jour, à bord d'un avion léger Robin DR400, au dessus de la rocade toulousaine à une heure de pointe, j'étais le témoin privilégié de la routine matinale. En bas, tout le monde allait au même endroit, au même moment, en empruntant le même itinéraire. Résultat la rocade était bloquée, comme d'habitude. Et moi, de retour d'un vol de nuit, en finale pour atterrir en piste 16 à l'aérodrome de Lasbordes, je me disais que cela n'avait aucun sens de rester bloqué comme celà, en bas, les uns derrière les autres, tous les jours. Quarante-huit heures après j'étais bloqué, sur cette même rocade, pendant 50 minutes pour parcourir 10 kilomètres. Alors que je râlais intérieurement, collé au pare choc de la twingo bleue devant moi, le souvenir de cette scène vue d'en haut me fit sourire. J'appuyais alors sur le bouton play du lecteur de cd afin de stopper net le journaliste qui m'énumérait les malheurs du monde et je mis de la musique classique. Il faut parfois prendre un peu de hauteur, de distance, pour se détacher de ce qui nous agace. Peut être que monter sur un tabouret peut parfois suffire. A tester.....

Donc de plus en plus souvent je prends de la hauteur, en avion ou en planeur. Des magnifiques vols sur ces belles montagnes des Pyrénées, sur le midi toulousain, au dessus des Corbières et de l'Ariège, ainsi que sur d'autres départements de cette belle France, m'ont donné envie d'aller voir plus loin, beaucoup plus loin......

Le départ est programmé pour le 2 mars 2014.

A suivre sur ce site....